La fin du catastrophisme

The end of doomUn nouveau et excellent livre « The end of doom, Environmental renewal in the 21st century » St Martin’s Press, 345 p., 2015.

J’avais rencontré Ronald Bailey dans les années 1990 à Washington. Il s’agissait alors de faire un film en collaboration avec le Competitive Enterprise Institute, illustrant son ouvrage « The true state of the planet » qui réfutait les affirmations catastrophiques et fausses des prophètes de malheur. Bien entendu le projet n’aboutit pas car le politiquement correct a d’autres exigences.

J’invitai Ron à déjeuner lors de son séjour à Paris pour la COP 21 et il m’offrit son livre. Son ouvrage très bien documenté, constate que l’environnement de la planète s’améliore partout ou l’état de droit permet la protection des droits de propriété et du marché.

La solution implique que plutôt que de multiplier ad nauseam lois et règlements, il convient de construire l’avenir grâce au développement économique et technologique.

En ce qui concerne le changement climatique il explique pourquoi depuis 2005 il a changé d’opinion et considère que c’est un problème majeur mais que la solution passe par la croissance économique. En une cinquantaine de pages (chapitre 6 « Can we cope with the heat ? ») Bailey expose son point de vue sans tenir compte des idéologies. Il est notamment sans pitié pour ceux qui affolent les populations avec la pollution de l’air qui en réalité s’améliore : « Lorsque le taux de criminalité baisse, les maires, les responsables de la police et les procureurs sont désireux de diffuser l’information et s’en attribuent le mérite. Mais lorsque la pollution baisse les militants verts et la bureaucratie environnementale sont peu enclines à se réjouir.. Cette différence réside dans le fait que les mouvements écologistes utilisent la peur pour récolter des fonds afin de financer leurs campagnes : pas de crise….pas d’argent et pas de mouvements écolos. Autrement dit, les Américains croient en la détérioration de la qualité de l’air parce que cyniquement les activistes gagnent leur vie en cultivant la peur ». Cette analyse du contexte américain est encore plus valable pour la France en raison de la collusion de la presse, de l’administration et des associations dépendant des financements publics et du capitalisme de connivence.

En définitive un des rares livres qui ouvre d’autres perspective que les jérémiades dont nous abreuvent média et politiques dont c’est devenu le fonds de commerce.