Le capitalisme protège la nature

L’École de la liberté publie une nouvelle vidéo de Corentin de Salle. Dans une explication de sept minutes, le philosophe belge revient sur la courbe environnementale de Kuznets :

La réglementation environnementale s’accroît à mesure que s’accroît la prospérité. Les pays pauvres ne se préoccupent généralement pas de l’environnement. Ils commencent à protéger leurs ressources naturelles quand il peuvent se le permettre. Quand ils deviennent plus riches, ils réglementent les émissions et par la suite la qualité de l’air. Ce processus n’est possible que dans les démocraties, c’est-à-dire là où l’opinion publique peut influencer le gouvernement. La prospérité permet de développer des technologies respectueuses de l’environnement et de réparer les erreurs du passé.

Il donne de nombreux exemples des bénéfices du capitalisme pour l’environnement :

Il est plus respectueux de l’environnement d’importer de la viande des pays au climat tempéré plutôt que de la produire dans des pays au climat plus rude. (…) La production du bétail en Europe est un bon exemple. Les subsides phénoménaux consacrés à l’élevage conduisent un élevage intensif qui nuit non seulement à notre environnement mais aux animaux eux-mêmes. (…) Une meilleure idée serait d’abolir les barrières tarifaires et d’importer cette viande des pays sud-américains où ce bétail est élevé sereinement dans d’immenses prairies verdoyantes. Malheureusement ces tarifs douaniers, équivalents à plusieurs centaines de pourcents du prix du bien, empêchent actuellement la réalisation de cette solution de bon sens.