Le Cato Institute vient de publier un article dont le titre complet annonce l’ambition: « Une approche innovante pour
l’enregistrement des droits fonciers dans les PVD: utiliser la technologie pour éviter la bureaucratie »
L’importance capitale des droits de propriété comme condition nécessaire à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté a été mis en évidence par Hernando De Soto mais la définition de ces droits, le plus souvent coutumiers et communautaires s’est avéré très difficile et couteuse lorsqu’on procède à l’établissement d’un cadastre. Ce document aboutit trop souvent à renforcer la corruption des pouvoirs publics lorsquu’ils combinent prédation et incompétence.
Il convient de faire émerger les droits de propriété par les citoyens eux-mêmes qui feront alors pression sur les pouvoirs publics pour les formaliser. Cette démarche extra gouvernementale est la première étape d’un état de droit.Bien entendu cette méthode remet en cause l’action des organsations publiques et ONG qui déversent des milliards de dollars pour metter en place des
cadastres « à l’occidentale » avec la complicité des prédateurs locaux et internationaux.
Depuis Garrett Hardin et Elinor Ostrom nous savons que la protection et la gestion des ressources environnementales impliquent l’existence de droits de propriété privés ou en commun afin d’éviter la « tragédie du libbre accès »