“The rational optimist, how prosperity evolves” de Matt Ridley, 2010 Harper Perennial, 448 p.
Cet ouvrage non traduit en Français a connu un immense succès mondial et offre une vision réaliste de la marche du monde; Il met en évidence les erreurs et les fausses prédictions des très nombreux prophètes de malheurs dont les ouvrages encombrent les rayons des librairies et des bibliothèques tels Malthus, Jevons Ehrlich, Meadows, Carter, Gore, Moore, Carson… car « il y a d’immenses intérêts financiers dans le pessimisme. Il est impossible d’obtenir des dons charitables en expliquant que la situation s’améliore. Aucun journaliste n’a pu accéder « à la une » en expliquant à son rédacteur en chef qu’il veut écrire un article sur la diminution des risques de catastrophes. Les bonnes nouvelles ne sont pas des nouvelles et c’est pourquoi le mégaphone des media est ouvert à tout politicien, journaliste ou activiste qui peut mettre en garde contre l’éventualité d’un désastre.
Ridley invente le terme de « Apocaholics » qui combine « apocalypse » et « alcoolisme », dont l’addiction permet d’exploiter et tirer profit du naturel pessimiste de la nature humaine. Si ces prophètes de malheur sont souvent décorés et récompensés… ils sont rarement confrontés à leurs erreurs passées.
Une des raisons de cet extraordinaire succès est due à la catallaxie, à savoir l’extension indéfinie des possibilités liées au cycle vertueux de l’échange, de la spécialisation et de l’innovation. La connaissance est sans limite et il est impossible d’épuiser l’offre d’idées de découvertes et d’inventions.
Bref un ouvrage à lire, méditer et dont le message doit être mis en œuvre.