L’échec de la Politique Commune de la Pêche illustre jusqu’à la caricature la « Tragédie du libre accès » (Tragedy of the Commons de Hardin). Il est donc logique qu’après le Brexit la Grande Bretagne envisage de reprendre sa souveraineté sur son espace maritime pour mettre en place des quota individuels transmissibles, comme en Islande, Nouvelle Zélande, Norvège…
Ce problème a été largement discuté lors de notre Conférence Internationale « Droits de Propriété, Economie et Environnement : les Ressources Marines » (Dalloz, 2002) mais réactualisé par Alexander Mengden « Sea change : how markets and property rights can advance the common fisheries policy ». Il est temps que la France cesse de s’opposer à une réforme indispensable pour la survie de la pêche et de la biodiversité marine au nom d’une idéologie dépassée.
Max Falque