« Comment nourrir demain le monde alors que l’humanité continue de s’accroître, qu’elle s’urbanise et s’enrichit, et qu’il faut protéger la planète ? Les agriculteurs tiennent notre avenir entre leurs mains. Ils occupent deux tiers des terres habitées et maîtrisent toutes les solutions pour répondre aux grands enjeux du développement durable : sécurité alimentaire, changement climatique, biodiversité, énergies renouvelables. Mais en France, ils souffrent de leurs conditions de travail, comme des critiques qu’ils subissent. Beaucoup se découragent. Nous risquons de perdre notre richesse agricole. Alors que 750 millions de personnes endurent toujours la faim, l’agriculture française nourrit pourtant le monde avec des produits de qualité. Elle est engagée dans la transition agro-écologique. Partout, les choix à effectuer, les défis à relever sont cruciaux : semences, pesticides, irrigation, élevage et consommation de viande, circuits courts ou longs, ariculture biologique ou non… » (quatrième de couverture)
Voilà un nouvel essai percutant et facile à lire dans lequel Sylvie Brunel combat les idées reçues . Elle met en évidence les contradictions des « écolos » qui au nom de la protection de la nature aggravent l’utilisation des pesticides au prétexte de l’interdiction des OGM. De toute façon l’agriculture bio ne suffira pas à nourrir la planète .
Elle lance un cri d’alarme : « Ne passons pas à coté de ce qui demain sauvera le monde ….Sauvons le jardin France, sauvons le jardin monde »
Mais aussi un message d’espoir « Bien cultiver la terre est un métier d’avenir essentiel pour assurer l’indépendance d’un pays et préserver la qualité de ses territoires »
Un regret : le problème des droits de propriété aurait gagné à être développé en se référant aux travaux d’Elinor Ostrom et d’Hernando De Soto qui nous avaient fait l’honneur de parrainer notre neuvième conférence internationale en juin 2012 à Aix en Provence et à laquelle était intervenue Sylvie Brunel (voir vidéo www.icrei.fr )
Max Falque