Nous avions déjà analysé l’excellent ouvrage de Bailey “The end of doom” et cet autre article dans The New Atlantis (Spring 2014, 11 p.) aborde un problème central concernant la préservation de la liberté dans le cadre de la protection de l’environnement. Ce problème est particulièrement pertinent pour la France qui donne la priorité à l’égalité et où la puissance publique a tendance à limiter la liberté au nom de la protection de l’environnement tandis que les écologistes et l’opinion considèrent que l’activité économique et le libre marché sont responsables des atteintes environnementales.
Pourtant on observe que ce sont les pays les plus riches qui jouissent d’un environnement de qualité et d’institution protégeant la liberté. Bailey oppose l’état de nature destructeur des ressources à l’état de droit qui a progressivement découvert et généralisé les droits de propriété et, partant, le marché dont les prix sont indicateurs de la rareté des ressources. Cette relation vertueuse ne peut se développer que dans un contexte de liberté.
L’article conclut : « La bureaucratisation centralisée tend à stérilisé l’innovation et à aggraver les difficultés pour les citoyens et sociétés à s’adapter rapidement aux changements économiques et écologiques. Les économies planifiées et centralisées échouent. La planification centralisée de l’entonnement au niveau mondial échouera également. Nous devons trouver les moyens pour que prospèrent de concert la liberté et l’environnement et non sacrifier l’un au profit de l’autre »
Max Falque