J’ai redécouvert cet excellent livre de Laurent Larcher (La Face cachée de l’écologie, Collection L’Histoire à vif, 272 pages – mars 2004) qui dès 2004 avait dénoncé le « bel avenir de l’écologisme contemporain » qui propose la fin de l’anthropocentrisme, la fin de la souveraineté humaine sur la nature en étendant les droits de l’homme aux animaux et même aux arbres. Probablement un bon moyen pour occuper la scène médiatique et politique voire obtenir des subventions…
Max Falque
4ème de couverture :
Sans qu’on en prenne toujours conscience, l’écologie est devenue, dans beaucoup de domaines, l’ultime critère pour juger de la valeur d’un acte. Comment l’idéologie verte a-t-elle acquis cette autorité, au point d’accuser le vieil humanisme de mettre en péril l’avenir de la planète ? Dans le discours consensuel sur l’environnement, l’harmonie, l’osmose entre l’homme et la nature, on peut discerner une réaction contre l’état alarmant de notre monde. Mais ce rêve d’une réconciliation dans la biosphère traduit surtout la nostalgie d’un âge d’or où coexistaient le bon sauvage et une nature généreuse. L’adversaire est donc bien l’homme civilisé, l’homme qui prime sur la nature et qui la gouverne. Puisqu’il a toujours accordé la première place à la personne humaine, le christianisme est en fin de compte accusé d’être le pire ennemi de la Terre. Avec de nombreux exemples – les grands singes d’Afrique, les réseaux de l’écologie militante, les bébés phoques, les commandos contre la vivisection, le lobby pour les ours des Pyrénées, la doctrine des chefs de partis verts – Laurent Larcher décrypte l’influence des terroristes de la chlorophylle sur nos consciences.