La lecture de cet excellent ouvrage de Christian Gérondeau, Edition du Toucan, 2012, 300 p. est susceptible de convaincre ceux qui hésitent à croire à réalité du changement climatique et à la responsabilité des émissions de CO2.
Mais au-delà du problème central du réchauffement C. Gérondeau remet en cause le rôle des pouvoirs publics qu’il rend responsables de « Vingt ans de décisions ruineuses » concernant les transports, l’énergie, l’agriculture…
Outre la rigueur des informations scientifiques, l’auteur dénonce le mécanisme de diffusion d’une idéologie qui impose de renoncer à la liberté, à la démocratie et à l’amélioration du niveau de vie au profit d’une démocratie écologique mondiale dont les « démocraties populaires » seraient le prototype.
Gérondeau décrit avec précision le rôle central de feu Maurice Strong, personnage ambigu, qui a su mobiliser les Nations Unis et ainsi financer des milliers de scientifiques et militants « verts » via le GIEC/IPCC.
L’erreur fondamentale est de considérer le CO2 comme un polluant alors qu’il est responsable du verdissement de la planète. Il est d’ailleurs financièrement et matériellement impossible d’en limiter les émissions.
Il conclue : « Les siècles futurs considèreront avec stupeur la parenthèse de l’intelligence humaine que nous venons de vivre et qui va prochainement se refermer. Quant à notre pays, il n’en sortira pas tant qu’il n’aura pas renié la religion verte »
Vœux pieux ou réalité ?
Max Falque
N.B. Christian Gérondeau a participé à notre 7ème Conférence Internationale « Changement climatique et pollution de l’air » (Aix en Provence, 2008) ainsi que Paul Reiter, ancien expert du GIEC et Benny Peiser aujourd’hui directeur de The Global Warming Policy Foundation (GWPF)