Le think tank New Direction vient de publier un rapport fort intéressant sur les liens entre capitalisme et environnement et propose de se pencher sur les droits de propriété pour mieux protéger l’environnement. En voici la synthèse : Chaque jour, des journalistes, des enseignants dans les salles de classe et des universitaires nous disent que notre environnement est détruit par un capitalisme débridé et que nous avons besoin d’une sorte de planification économique centrale pour le sauver. On nous dit qu’en tant que consommateurs, nous devons aussi réduire considérablement nos besoins, qui sont maintenant satisfaits de façon efficace pour les maisons bien chauffées, des voitures rapides, des appareils électriques et divers produits industriels. Est-ce vrai?
Ce rapport est divisé en quatre parties principales.
Dans la première partie, le rapport discute de l’affirmation commune que notre environnement est détruit et rappelle des prédictions désastreuses sur l’avenir, essayant d’expliquer leurs racines émotionnelles.
Dans la deuxième partie, il décrit les principaux principes de «l’écologisme de l’utilisation rationnelle» et les arguments économiques et politiques en faveur des droits de propriété privée.
Dans la troisième partie, il analyse les solutions qui ont été élaborées en Islande au problème des ressources communes ou non exclusives, telles que les alpages, les rivières à saumon et, surtout, les pêcheries au large des côtes.
Dans la quatrième partie, il se penche sur la faune exotique, les baleines, les éléphants et les rhinocéros et soutient que la meilleure façon de conserver ces espèces est de leur attribuer des droits d’utilisation similaires à ceux des droits de propriété privée.
Enfin, le rapport propose quelques recommandations.