Sylvie Brunel nous offre un nouveau livre, bienvenu pour répondre à l’emballement médiatique de l’écologie politique véritable menace pour l’état de droit (rule of law) et la démocratie..
Outre une démonstration magistrale des fausses vérités et des mensonges de tous ceux qui au nom de leurs fantasmes envisagent de créer une nouvelle société vertueuse et sobre, S. Brunel s’exprime en termes clairs, loin du jargon à la mode.
Ainsi les titres de certains chapitres annoncent la couleur :
- « Fin du monde ? Bien sûr que non ! »
- « L’apocalypse redondante »
- « Empreinte écologique : Malthus sort de ton corps »
- « Le grand bal des hypocrites »
- « La question de l’énergie ou l’écologie pour les nuls »
- « Se réconcilier avec la nature ? La bonne blague ! »
- « La haine de l’humanité »…..
Géographe de renom, ancienne responsable d’« Action contre la faim », elle maitrise parfaitement son sujet en énonçant des formules sans appel qui devraient figurer dans les manuels scolaires et les salles de rédaction des medias.
« Annoncer sans cesse le pire, transformer l’écologie en contrainte, personnifier la planète, appeler à l’expiation crée inutilement des sociétés de violence et de frustration »
« Pour envisager l’avenir avec sérénité, il faut cesser de dérouler le tapis rouge aux prophètes de malheur »
« Par quelle aberration, par quelle haine de l’humanité, certains en viennent-ils à désirer que des animaux dangereux vivent dans des territoires habités par les hommes , s’en prennent à leurs animaux voire à leurs enfants ? »
« Certains moralistes sont sincères et dévoués, ils croient vraiment à leur cause. La plupart ne sont que des opportunistes qui ont compris que jouer sur les peurs et la crédulité permettait de faire tourner à fond leur business »
Le message de Sylvie Brunel rejoint la célèbre remarque de Jean Bodin (XVI ème siècle) : « Or il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens vu qu’il n’y a richesse, ni force que d’hommes »
Max Falque