L’organisation étudiante British Conservation Alliance a tenu le 28 avril 2020 une conférence en ligne sur le thème : « Capitalisme et changement climatique — Comment le marché peut protéger l’environnement ». Le séminaire était co-organisé par le thiank-tank Austrian Economics Center.
Sont intervenus :
- Daniel Hannan, ancien député britannique au parlement européen et président de de la fondation Initiative for Free Trade ;
- Lord Matt Ridley, journaliste et auteur du best-seller The Rational Optimist ;
- Holly Fretwell, chercheur au Property and Environment Research Center (PERC) ;
- Kai Weiss, chercheur au Austrian Economic Center.
Les interventions ont été suivies d’un débat entre les orateurs et l’assistance, que vous pouvez visionner en totalité via l’enregistrement vidéo ci-dessous. Nous avons retranscrit certains extraits sur notre site anglophone.
Nous retenons les conclusions suivantes :
- Les droits de propriété sont au cœur de la gestion des ressources environnementales. Il s’agit d’une institution qui a permis le développement de l’agriculture il y a quelque 10 000 ans. Tous les pays qui, au prétexte de l’égalité, l’ont progressivement vidé de sa substance, connaissent une dégradation économique, environnementale et sociale.
- Seuls les pays riches connaissent un haut niveau de qualité environnementale.
- Burke a démontré que les sociétés humaines ont un caractère organique qui relie les générations et oblige à la coopération.
- Le conservatisme est la meilleure façon d’inciter à la conservation des ressources environnementales.
- Les réglementations sont rarement efficaces, dans la mesure où elles aboutissent à transférer des droits de propriété privée à la puissance publique. Or, celle-ci n’est pas responsable et ne dispose pas des multiples informations nécessaires à la gestion de problèmes très complexe.
- Contrairement aux fausses affirmations, la planète connaît une amélioration grâce à l’enrichissement des sociétés humaines et leur ingéniosité. Ainsi le gaz carbonique et les technologies agricoles sont à l’origine du « global greening » que mettent en évidence les clichés des satellites d’observation.