Sous le titre « New management is needed for the planet’s most important common resource » The Economist fait référence à Garrett Hardin pour mettre en évidence que la haute mer (au dela de la ZEE des 200 miles) est le plus grand espace en libre accès (Commons) de la planète et qu’à ce titre il est en voie de détérioration.
Trois mesures à prendre :
– supprimer les quelques $ 35 milliards de subventions à la pêche,
– rendre obligatoire le registre mondial des navires de pêche,
– multiplier les réserves marines au delà des ZEE nationales.
La multiplication des administrations spécialisées pour la gestion de ressource spécifiques aboutit en fait à ce que personne ne se soucie des océans dans leur ensemble. Le Traité de la mer, laborieusement négocié dans les années 1970, doit être renforcé pour prendre en compte les risques, nottamment l’acidification et la pollution. Une Organisation Mondiale de la Mer doit être mise en place sous l’autorité des Nations Unies.
En définitive si le concept de cadastre marin peut contribuer à gérer les conflits des zones submergées littorales une grande politique publique mondiale s’impose pour gérer la haute mer.